Cette semaine paraîtra ma traduction d’un superbe roman de Lawrence Osborne. C’est le deuxième que je traduis pour les éditions Calmann-Lévy. C’est un très beau texte, tout en subtilité, tant du point de vue stylistique que de la psychologie des personnages. La tension de l’intrigue est parfaitement contrebalancée par la douceur des paysages cambodgiens.
Voici le texte de la quatrième de couverture :
Robert Grieve, jeune enseignant britannique, s’offre un superbe voyage en Asie. Plus son séjour s’écoule, plus il se met à rêver de ne jamais rentrer chez lui… Or tout bascule lorsqu’il franchit la frontière thaïlandaise pour rejoindre le Cambodge. Ses économies épuisées, il tente sa chance au casino : c’est le jackpot. Mais aussi un déclencheur pour changer de vie à jamais, et disparaître.
Cependant, ses poches pleines de billets ne sont pas passées inaperçues. Alors que Robert endosse une nouvelle identité, un expat américain charmeur, un flic corrompu, un escroc chauffeur de taxi et la fille d’un riche médecin vont tour à tour modifier le cours de son existence.
Une saison au Cambodge est un jeu du chat et de la souris évoquant les intrigues de Patricia Highsmith : personnalités floues, avidité surpassant la bonté et karma sans pitié. Entre les multiples rebondissements et la superstition khmère omniprésente, un portrait du Cambodge inattendu et ensorcelant.
Pour accompagner la parution de ce roman, les éditions Pocket publient en poche le premier roman de Lawrence Osborne que j’ai traduit pour Calmann-Lévy, Terminus Oasis :
Pour rappel, celui-ci se déroule au Maroc. On y trouve aussi une ambiance tendue et presque onirique, une exploration très fine de la psychologie des personnages.
Une oasis d’argent, d’alcool et de drogues – aux portes du désert marocain. C’est là, dans la luxueuse casbah de leur ami Richard, que David et son épouse Jo, un couple d’Anglais aisés, se dirigent en pleine nuit, et pied au plancher. En chemin, leur grosse voiture de location fauche un jeune local tandis qu’à la casbah, la fête bat son plein. L’arrivée des Anglais, un cadavre dans le coffre, nuit un peu à l’ambiance… D’autant que la rumeur se répand : les domestiques, les villageois, et bientôt le père de la victime n’entendent pas laisser impunie leur très occidentale légèreté…
» Chaque page tournée dévoile de fines et brutales observations. Voici un auteur qui garde toujours les yeux ouverts. » The New York Times